En ce moment et depuis mon dernier post, le moral est sur la pente ascendante. La petite déprime du début de mois est donc oubliée, enfin surement avant la prochaine. Sachant que je sais par avance ce qui m'attends dès que le déclin montre son nez, j'ai un coup de blues généralement disproportionné par rapport à mon moral réel. Mais ne peuvent comprendre cette mécanique psy que celui qui est passé par de telles phases de dépression, parfois longues, et suivies d'un répit qui fait à la fois du bien, mais montre aussi à quel point dans les moments plus difficiles, on passe à côté de la "vie". Cette vie "facile" alternée avec la souffrance, mène dans 25% des cas au suicide. Voilà une info que j'ai dénichée sur le net et dont j'aurais à postériori préféré ne pas connaitre. Le pire dans ces moments là, c'est que j'ai beau allumer mes feux de détresse, mon entourage à du mal à comprendre pourquoi je ne veux pas me de-scotcher de mon canapé et multiplie d'autant leurs sollicitations. Ça ne part pas d'un mauvais sentiment, au contraire, mais ça montre la méconnaissance de ce qu'est la dépression. Ce n'est avec des phrases entendues, et je cites : "Pète un coup tu verras ça ira mieux", que je trouverais de la compréhension auprès de ce type de personnes. La sollicitation oui, mais sauf desfois!